L’incroyable fidélité de Jérôme Bosviel à Montauban : un destin lié jusqu’en 2026

Jérôme Bosviel
Posté par K. D. le 1 février 2024

Dans une ère où la constance et la fidélité sont des valeurs en voie de disparition dans le sport professionnel, que dire de l’engagement de Jérôme Bosviel avec Montauban ? Un serment qui va désormais s’étendre jusqu’en 2026, après une prolongation de contrat récemment officialisée.

Mais au-delà d’un simple contrat, n’est-ce pas le récit d’une histoire singulière et passionnée entre un joueur et son club ? L’annonce a retenti comme une évidence, le demi d’ouverture Jérôme Bosviel continue sa route avec l’US Montauban. Arrivé en plein cœur des années 2010, se pourrait-il que Bosviel ait su tisser un lien indéfectible avec ces couleurs vert et noir ?

Un maître à jouer qui défie le temps

Déjà huit ans que Jérôme Bosviel défend les couleurs de Montauban, et il semblerait que son compteur n’ait pas fini de tourner. Avec plus de 180 matchs sous le maillot de l’USM et un statut de meilleur réalisateur de l’histoire de la Pro D2, l’ouvreur natif de Bergerac inscrit sa légende dans le marbre de Sapiac.

Sa contribution est d’autant plus impressionnante lorsqu’on considère la longévité et la régularité de ses performances. Dirigeants, supporters, et Bosviel lui-même savent qu’il s’agit plus que d’une simple affaire de ballon ovale. Comme il l’a exprimé lors d’une précédente interview, c’est ici, à Montauban, qu’il souhaitait écrire le dernier chapitre de sa carrière. La conférence de presse du 31 janvier 2024 n’a fait que confirmer cet engouement mutuel.

Derrière les stats, la passion d’un homme pour son club

Jérôme Bosviel n’est pas qu’une statistique ou un nom sur une feuille de match. Il représente l’âme d’un club, l’incarnation d’une certaine idée du rugby, celle où la loyauté et la passion priment sur l’appât du gain ou l’attrait de la nouveauté.

À travers les hauts et les bas, Bosviel a su rester fidèle au maillot montalbanais, devenant une figure emblématique de la Pro D2. Sa récompense ? Un contrat qui le lie à Sapiac jusqu’à ses 36 ans, une validation de son attachement au club et un message fort dans un sport en quête de repères.

Alors, quand Montauban recevra Béziers le 9 février, il y aura un peu plus que du rugby en jeu, car à chaque passe, à chaque coup de pied, Jérôme Bosviel défendra une histoire, la sienne, celle d’une fidélité sans faille à ses couleurs. Un exemple pour tout le monde du rugby ? Assurément.

 

Photo: Loic Cousin/Icon Sport