D.R.
Annoncé cette saison comme l’épouvantail du Top 14 au vu de son recrutement pharaonique, le Racing-Métro a jusqu’à présent déçu. En terme de jeu, l’équipe semble encore à la recherche d’automatismes. Certains joueurs, à l’image de Sexton ou Lydiate, peinent à s’adapter, d’autres sont hors de forme (Mujati…).
Et si le Racing parvenait malgré tout à inverser la tendance au printemps ? Au classement, le club du président Lorenzetti ne compte que trois points de retard sur le premier qualifiable, avec un calendrier à suivre favorable. La qualification est donc encore largement envisageable. Et une fois les barrages atteints, l’effectif francilien comporte des éléments dont la qualité première est de se sublimer lors des grands rendez-vous. C’est le cas des Jamie Roberts, Dan Lydiate, Jonathan Sexton, pour ne citer qu’eux. De plus, là où le Racing chutait lourdement chez les « gros » du championnat lors de la phase régulière (à Toulon, Clermont, Toulouse), il enregistre dorénavant de précieuses victoires face à des concurrents directs, contre Toulon et Castres notamment. Le jeu racingman semble prendre forme de semaine en semaine, et des éléments incontournables l’an dernier reviennent à leur niveau, à l’image de Juan Imhoff pu Fabrice Estebanez.
Enfin, l’infirmerie se vide et la fin de saison ne sera pas entrecoupée par les doublons, peu favorables au Racing, composés de nombreux internationaux. Sans oublier, les stars britanniques, revigorées par le Tournoi, pourraient également revenir plus fortes. Il est difficile ainsi d’imaginer une équipe composée de tant de joueurs d’expérience et de talent, qui plus est guidée par les entraineurs champions de France en titre, passer à côté de sa saison. Mais attention, la concurrence sera rude et les doutes entrevus durant la phase régulière pourraient ressurgir lors des moments à tension extrême. Quoi qu’il en soit, n’enterrons pas de suite un Racing taillé à priori pour les matchs couperets. Cela tombe bien, ces derniers sont au programme des deux prochains mois. Le Racing-Métro, une équipe de phases finales ? C’est notre débat !