La victoire a souvent un goût sucré, mais quand elle est cruciale pour le moral, elle devient carrément savoureuse. Franck Azéma, le manager de Perpignan, incarnait cette douce euphorie alliée à une vigilance tactique après le troisième triomphe de son équipe en Top 14.
Un combat ni facile ni parfait, mais une stratégie payante
La préparation du match n’avait rien d’une promenade de santé, surtout avec le Nouvel An en ligne de mire. Azéma partage son soulagement: la victoire bienvenue contre Oyonnax est la récompense de sacrifices et d’un engagement rigoureux, qui n’exclut pas une analyse piquante des détails techniques pouvant être améliorés.
« On aurait pu mieux maîtriser le territoire en deuxième mi-temps »
Franck Azéma
Des choix tactiques fins et un esprit d’équipe salué
Le récit du match dessine l’image d’une USAP calibrée, appliquée à imposer son rythme et à s’adapter sans affolement aux aléas de la partie. Azéma raconte ces vingt premières minutes cruciales durant lesquelles l’équipe a su soumettre son adversaire, même si ensuite la défense s’est montrée moins confortable que lors d’affrontements passés.
Les éloges pour Van Tonder et DelaFuente
Le manager ne tarit pas d’éloges pour ses joueurs phares. Jacobus Van Tonder pour son dynamisme retrouvé et Jeronimo DelaFuente pour son travail souvent invisible mais vital. Ce dernier est loué pour son leadership sous pression, une qualité qui inspire confiance et qui semble dessiner les contours de l’ADN de l’USAP.
La course se resserre et l’avenir est à l’équilibre
L’USAP ne flotte plus dans la zone rouge, un éclaircissement de taille pour le moral des troupes. Ce resserrement compétitif dans le championnat est une réalité dont Azéma est pleinement conscient. Et bien que des jours de repos soient au programme pour certains, le manager souligne l’importance de la contribution continue des joueurs à l’entraînement et du rôle que chacun aura à jouer dans la suite de la saison.
Le cap est clair : rester aiguisé et mentalement fort
Le regard tourné vers Lyon, la prochaine grosse échéance pour Perpignan, Azéma reste lucide : certains respireront, d’autres affûteront leurs armes. Ce subtil équilibre est le prix d’un défi topcial qui pèse sur chaque membre de l’équipe, mais pour l’heure, le manager laisse la satisfaction d’un bienfait mental le guider. La douzième place de l’USAP n’est pas qu’un chiffre ; c’est le reflet d’une énergie renouvelée, prête à faire face aux tempêtes du Top 14.
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