Rugby – Incident inattendu sur le terrain : un protège-dents à la dent dure !

Loïc Godener
Posté par Bruno Ibanez le 18 février 2024

Un sourire en moins pour le troisième ligne d’Oyonnax ! Après un match rugueux contre Toulouse, Loïc Godener a eu la malchance de se voir délesté d’une dent, suite au retrait un peu trop énergique de son protège-dents. La scène, surréaliste, a été capturée en direct :

« Bah voilà, j’ai perdu ma dent »

Loïc Godener

A-t-il commenté, non sans un brin d’humour, devant les caméras de Canal+.

Le terrain, théâtre d’un fait divers dentaire

Quelle ironie pour un rugbyman de terminer un match trépidant par une telle anecdote, et ce, après une défaite salée de 61 à 34 contre le Stade Toulousain. Cet incident vient ternir une journée déjà sombre pour Oyonnax, actuellement bon dernier de Top 14, avec un besoin crucial de rebondir pour espérer un maintien. Le prochain affrontement contre Lyon sera-t-il l’occasion d’un sourire retrouvé ?

Une dent contre le protège-dents, littéralement

Mais revenons à notre mésaventure dentaire. Ne doit-on pas s’interroger sur la symbolique de perdre une dent sur le champ de bataille ? Est-ce le reflet d’une lutte acharnée, d’un engagement sans faille, ou simplement un coup du sort pour Loïc Godener qui devra, n’en doutons pas, faire un détour par le cabinet dentaire. Une chose est sûre, l’image d’un joueur cadrant son sourire manquant est devenue le symbole d’une journée où rien n’a souri à Oyonnax.

La résilience est-elle à portée de mâchoire ?

Une question persiste : cet incident peut-il galvaniser une équipe en quête de victoire ? Peut-on y voir un signe avant-coureur d’une résurrection sportive ? En tout cas, le 24 février, face à Lyon, Loïc Godener et ses coéquipiers auront la dent dure et sans doute quelques comptes à régler.

En somme, même en dent de scie, le rugby sait dévoiler des moments inattendus. S’ils ne font pas le bonheur des dentistes, ils nous rappellent que le sport, dans sa brutalité et son imprévisibilité, est aussi une source inépuisable d’anecdotes. Que cela serve de piqûre de rappel : dans le Top 14, personne n’est à l’abri… pas même les dents.

 

Photo: Romain Biard/Icon Sport