Blair Kinghorn (Toulouse) : Du rêve de Power Ranger aux réalités du rugby international

Blair Kinghorn
Posté par K. D. le 4 mai 2024

Arrivé au Stade toulousain en milieu de saison, Blair Kinghorn, 27 ans et 53 sélections, s’est confié sur son parcours initiatique dans le rugby. Ses premiers pas avec l’Écosse, les doutes partagés par son ancien entraîneur Richard Cockerill, et ses rêves d’enfance, Kinghorn a ouvert les portes de son histoire personnelle qui a culminé avec des débuts internationaux mémorables.

Des débuts difficiles à une réalité aboutie

Défenseur central dans le football dans sa jeunesse, Kinghorn a effectué un choix radical en abandonnant le football pour le rugby, une décision qui l’a mené à l’international.

« Choisir le rugby à l’adolescence fut l’une des meilleures décisions que j’ai prises »

Blair Kinghorn

Raconte l’arrière écossais dans une interview accordée à Midi Olympique, mise en lumière par Rugbyrama.

Malgré un démarrage incertain dans le rugby où même Cockerill doutait de ses capacités pour atteindre le niveau international, Kinghorn reconnaît avec humilité que les critiques de son entraîneur étaient justifiées à l’époque.

Il concède, en effet, qu’il avait: « des fulgurances dans le jeu mais aussi beaucoup de lacunes« , notamment en défense.

Un rêve d’enfant plein de candeur

L’article de Minute Sports évoque également une facette d’une innocence attachante de Blair Kinghorn. Avant de se tourner professionnellement vers le rugby, il aspirait à devenir un Power Ranger, plus précisément celui en jaune, un rêve de gamin pris très au cœur puisque sa grand-mère lui avait même fabriqué le costume.

Kinghorn, titulaire avec le Stade Toulousain lors de la demi-finale de Champions Cup contre les Harlequins, prouve qu’au-delà de son talent sportif, il possède une charmante facet humanisante, cela avec le support indéfectible de sa plus grande supportrice : sa grand-mère.

Une évolution et une maturité assumée

Ce témoignage de Blair Kinghorn illustre la résilience et la maturité d’un sportif qui a su surmonter les critiques pour mieux rebondir. De ses premières appréhensions lorsqu’il fut appelé à rejoindre le XV du Chardon – où il se rappelle avoir été « terrifié » – à ses premières victoires, chaque étape a été un apprentissage.

Sa capacité à rire de son stress initial est un signe de l’évolution d’un joueur qui a finalement su trouver sa place en équipe nationale, à l’arrière ou à l’aile. La victoire à sa première sélection vient conclure en beauté cette montée en compétence,

« Je n’aurais pu rêver plus beaux débuts »

Blair Kinghorn

Confesse-t-il avec une touche de fierté.

La force de l’authenticité

Blair Kinghorn est une illustration affirmée que derrière chaque joueur se cache une véritable histoire personnelle, des rêves d’enfants et une passion authentique pour le sport. Un parcours fait de hauts et de bas mais couronné par la satisfaction d’atteindre et de vivre pleinement son rêve de rugby international.

 

Photo: Loic Cousin/Icon Sport