Week-end frustrant pour les équipes de France de rugby à 7 à Perth, Australie, avec une élimination prématurée en quarts de finale pour les hommes et les femmes, lesquels se sont tous les deux retrouvés à briguer la cinquième place, loin du podium espéré. Mais que s’est-il donc passé ? Un reflet de la dureté du sport de haut niveau ou un simple contretemps ?
Samedi noir à Perth : les Bleus et Bleues chutent en quarts
Le parcours des hommes avait commencé sous de meilleurs auspices, avec une victoire contre les redoutables Samoas, grâce à Varian Pasquet et un doublé de Jefferson Joseph, laissant présager une suite prometteuse. Pourtant, face à l’Irlande, les Français, malgré une avance à la pause, ont vu leur avance fondre et se sont inclinés 21-14, échouant à franchir le cap des quarts de finale pour la troisième fois de la saison.
Quant aux femmes, elles aussi se sont vaillamment battues pour se hisser en quarts de finale, surpassant l’Espagne et le Brésil avant de s’imposer face aux Fidji. Cependant, leur défi face aux Américaines s’est soldé par une déception cuisante, subissant une défaite de 21-5 malgré un début de match encourageant grâce à Carla Neisen. Un coup dur pour les vice-championnes olympiques.
Les enjeux pour dimanche : rebondir pour une meilleure place
Tous les espoirs étaient alors tournés vers le dimanche, où les matchs de classement offraient une chance de rachat : les hommes affrontant l’Afrique du Sud, puis potentiellement les États-Unis ou l’Espagne, et les femmes se mesurant à la Nouvelle-Zélande avant d’affronter le Canada ou les Fidji. C’était sans compter sur la tournure des évènements, marquée par deux défaites qui ont scellé le sort des deux équipes à une sixième place plutôt décevante.
Une lueur d’espoir avec Antoine Dupont
Toutefois, l’annonce de l’intégration d’Antoine Dupont pour les prochaines étapes à Vancouver et Los Angeles a suscité un intéressant regain d’attention. La star du XV de France apportera-t-elle le souffle nouveau nécessaire pour renverser la vapeur ? Une question auxquelles les amateurs de rugby à 7 sont certainement suspendus.
En définitive, cette étape de Perth se révèle être à la fois un coup d’arrêt pour nos équipes tricolores, mais aussi un moment de réflexion stratégique. Les leçons seront-elles apprises et les ajustements effectués pour que les prochaines échéances soient synonymes de succès ? Seul l’avenir nous le dira. Aucune médaille cette fois, mais la détermination reste intacte et la passion pour le rugby à 7, inébranlable.
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