Un casse-tête pour l’ASM Clermont Auvergne avant Bayonne : perdus pour la mêlée, Belleau et Falgoux absents. Serait-ce un mauvais présage pour Clermont, qui se prépare à affronter Bayonne sans deux de ses figures de proue ? La situation est loin d’être idéale : Anthony Belleau, maître à jouer blessé aux adducteurs et Étienne Falgoux, pilier indispensable, condamné à une indisponibilité de trois mois suite à une opération du biceps. Comment le club affrontera-t-il ces turbulences ?
L’équation Falgoux : trois mois d’absence, une saison en jeu
Étienne Falgoux, la force tranquille de Clermont, devra céder sa place après une rupture totale de la partie distale du biceps droit. « La blessure de Falgoux se présente comme une rupture totale de la partie distale du biceps droit, nécessitant une intervention chirurgicale« , rapporte le club. Trois mois, c’est la durée estimée de rééducation post-opératoire qui attend le pilier gauche, un temps précieux alors que la course en Top 14 n’attendra pas.
Beria et Bibi Biziwu : l’heure du baptême du feu
Dans ce contexte, l’heure est venue pour Giorgi Beria et Daniel Bibi Biziwu de monter au créneau. Alors que leur futur s’écrira loin de l’ASM, ils détiennent une occasion en or de démontrer leur valeur. Relève ou intérim difficile ? C’est une période de transitions et de tests qui commence pour le club auvergnat.
Un coup dur, mais pas encore une fatalité
Certes, les blessures sèment le doute et la préoccupation, mais elles ne signent pas pour autant l’arrêt de mort de la campagne de Clermont. Entre une sixième place au classement général et une dynamique de victoires à domicile, les bases restent solides. Pourtant, l’incertitude flotte : comment absorber les secousses de ces blessures stratégiques ?
En résumé, l’ASM Clermont Auvergne se retrouve face à un nouveau défi : combler l’absence de deux joueurs clés tout en préservant sa trajectoire vers les sommets du Top 14. La force de caractère et les stratégies d’adaptation de l’équipe seront des atouts décisifs dans les semaines à venir. Aux supporters, l’heure est au soutien indéfectible et à la confiance, même quand le vent souffle fort.
Photo: Romain Biard/Icon Sport