La Calcutta Cup reste à Édimbourg : l’Écosse domine l’Angleterre dans un slam captivant

Ecosse
Posté par K. D. le 25 février 2024

Et si on parlait du nouvel ordre rugbystique britannique? Il y a des ressorts émotionnels puissants lorsqu’une équipe triomphe face à son plus vieil ennemi, n’est-ce pas? À Murrayfield, sous une ambiance électrique, l’Écosse n’a pas manqué de célébrer sa quatrième victoire consécutive contre l’Angleterre dans le Tournoi des 6 Nations. Un succès retentissant 30-21 qui n’est plus une coïncidence, mais un message clair : le XV du Chardon peut-il désormais se voir comme le nouveau maître des lieux? Un triplé historique pour van der Merwe.

Duhan van der Merwe, le trublion écossais qui détonne

Au cœur de la mêlée, on trouve Duhan van der Merwe, un nom qui résonne déjà dans l’histoire de ce tournoi. Avec un triplé d’essais pendant le match (21e, 30e, 45e minute), le joueur Édimbourgeois d’origine sud-africaine rappelle qu’il est un phénomène.

« Le vent a tourné dans la *Calcutta Cup* »

Duhan van der Merwe

Illustre-t-il par ses performances retentissantes qui le placent à une unité du record national de Stuart Hogg. Ce dernier, une légende vivante, compte 27 essais en 100 sélections. N’est-ce pas là, l’aura d’un futur très grand?

Pour ne rien gâcher, il a été élu homme du match. Van der Merwe, avec ses courses puissantes et un sens de l’orientation à faire pâlir les GPS les plus sophistiqués, a inscrit 26 essais en 37 sélections. La presse écossaise jubile, les statistiques tremblent. Allez, ne soyons pas avares de mots : le garçon est un véritable showman, et nous assistons peut-être à l’éclosion d’une légende.

L’Écosse sur le podium : place aux stratèges finauds

Fort de cet exploit, l’Écosse monte sur la deuxième marche du podium du Tournoi, juste devant ses adversaires du jour. Un rêve de sacre qui s’étiole tristement côté anglais sous les coups de boutoir d’un Finn Russell impeccable face aux perches et les percées infernales du XV du Chardon. « Ils ont pourtant réalisé une entame quasiment parfaite« , rappelle SudOuest.fr, relançant le débat éternel : que vaut un début en fanfare face à la constance d’une équipe qui croit en son étoile?

Le doute s’immisce désormais dans les esprits de l’équipe à la Rose. Ce match fut un baromètre incontestable montrant une Angleterre déroutée face à des Écossais qui, portés par un public fervent, ont renversé la vapeur avec panache.

La fin de l’hégémonie anglaise et la renaissance écossaise

Réfléchissons un instant aux symboles que charrie cette victoire. L’Écosse, longtemps dans l’ombre de son Auld Enemy, esquisse-t-elle en ce moment même un renversement de l’ordre établi? L’histoire nous enseigne que rien n’est éternel dans le rugby, et ajouterait-elle que Murrayfield devient le bastion du renouveau écossais? Finalement, ce n’est peut-être pas une question d’habitude, mais une leçon de résilience et d’innovation rugbytique que nous donne l’Écosse. Permettez-moi alors cette conclusion : Après la bravoure, la gloire.

 

Photo: Icon Sport