L’avenir incertain du Biarritz Olympique

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Posté par redac le 2 février 2014
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D.R.

La situation du Biarritz Olympique est loin d’être réjouissante. Lanterne rouge du championnat à 16 points du premier non relégable, Oyonnax, le club basque évoluera en Pro D2 l’an prochain, sauf immense retournement de situation. 

Or, de nombreux joueurs arrivent en fin de contrat et sont grandement convoités. Les historiques tout d’abord, qui ont été des succès et des finales des dix dernières années. On pense à Damien Traille, pisté par Pau et Toulon, Imanol Harinordoquy, qui intéresse Toulon, Dimitri Yachvili, ciblé par Toulon et Toulouse, ou encore Julien Peyrelongue, qui a choisi de rejoindre Dax, mais qui est bloqué pour le moment par le président Blanco. Les jeunes formés au club pourraient également être tenté par un chalenge sportif plus attrayant que la Pro D2, notamment l’ailier Teddy Tomas, grand espoir du poste qui aurait signé au Racing-Métro, comme Dubarry. On pense aussi au demi de mêlée Yann Lesgourgues, qui s’est officiellement engagé avec Bordeaux-Bègles, comme Gomez Kodela. A noter que Barcella, Gomez-Kodeala, Lakafia, Van Staden, et Ngwenya, pourraient également quitter la cote basque. Si toutes ces rumeurs venaient à se confirmer, l’avenir proche mais aussi à moyen terme du BO se retrouverait compromis, tant il faudrait reconstruire presque de zéro, sachant qu’économiquement, le club de Serge Blanco est en difficulté face aux mastodontes du Top 14 et qu’il est difficile de convaincre des joueurs de signer au vu des derniers résultats. Dès lors, le double finaliste de la H-Cup aura-t-il les moyens de revenir au plus haut niveau ? Certains affirment que seule une fusion avec le meilleur ennemi bayonnais le permettrait. Mais cette dernière semble compromise. S’appuyer sur le vivier de jeunes de la région constituerait peut être la solution, le pays basque étant une terre de rugby très formatrice, où les équipes ne manquent pas (Saint-Jean de Luz, Hendaye, Anglet…) Quoi qu’il en soit, les prochaines semaines voire années seront capitales à la survie d’un des plus grands clubs du rugby français.

Thomas Michel