Dans le rugby, chaque match offre sa part de triomphes ou de défaites, mais pour Bayonne, la récente confrontation face à Toulon fut un véritable cauchemar. Jouant à Anoeta, un terrain délocalisé pour cause de travaux sur leur antre habituel de Jean-Dauger, les Basques ont subi un revers cinglant. Toulon, mené par les 26 points au pied de Melvyn Jaminet, a dominé sans partage, infligeant un score fleuve de 46-10 à son hôte.
Des mots forts pour un échec marqué
Cette déroute, qualifiée de « non-match » par l’entraîneur de Bayonne, Grégory Patat, a été un moment d’amertume pour toute l’équipe. Camille Lopez, traduit cette désillusion par des mots pesants :
« On n’a pas existé! C’est bien la réalité. On s’est fait ouvrir en deux. Il n’y a pas photo. Rien n’a fonctionné. On s’est fait manger partout. (…) On a tout fait à l’envers. »
Camille Lopez
C’est dans ces termes que le demi d’ouverture de l’Aviron Bayonnais a exprimé l’impuissance ressentie face à l’adversaire toulonnais.
Face à une telle débâcle, Patat ne pouvait que constater les dégâts pendant la conférence de presse, soulignant un langage corporel défaillant de certains joueurs dès l’entame du match.
« C’est une soirée de merde, on ne se prend pas pour d’autres, on ne s’est jamais excités après une victoire, on ne va pas tout remettre en question après une défaite »
Grégory Patat
A-t-il avoué.
La résilience plus que nécessaire pour l’Aviron
Tant Patat que Lopez savent que le chemin reste long et ardu, mais le temps n’est pas à l’abattement. L’aspect psychologique est maintenant primordial pour reconstruire l’équipe et repartir de l’avant.
Après une pause en Top 14 due à la Champions Cup, Bayonne espère reprendre des forces et affronter les défis à venir avec une mentalité renouvelée. La prochaine étape sera un défi de taille, un déplacement chez le leader du championnat, le Stade Français, prévu pour le 20 avril.
Une occasion pour Bayonne de montrer sa force de caractère et de laisser derrière elle cette « soirée de merde« , pour envisager des lendemains plus cléments au cœur de l’ovalie.
Photo : Icon Sport