Alexandre Roumat en renfort, le XV de France joue avec les impondérables

Alexandre Roumat
Posté par Bruno Ibanez le 22 janvier 2024

Avez-vous déjà vu une équipe traverser un tournoi sans un seul pépin physique ? Peu probable. Dans le rugby, les incertitudes demeurent jusqu’au coup d’envoi. Pour le XV de France, ces imprévus prennent la silhouette d’Anthony Jelonch, troisième ligne au genou droit lourdement touché, envoyant Alexandre Roumat au front pour le Tournoi des 6 Nations.

Le choix Roumat, une évidence ou un pari ?

Une autre pépite toulousaine, Alexandre Roumat, est donc convoquée pour endosser le rôle laissé vacant. On parle d’un joueur non encore capé, mais dont la polyvalence en troisième ligne lui confère un profil alléchant. Alors, solution d’urgence ou coup de maître de Fabien Galthié, le sélectionneur national ? La réponse se dessinera au fil des matchs, mais les supporters attendent certainement des exploits équivalents à ceux de son prédécesseur.

La touche toulousaine, entre doutes et espérances

Mais quel est ce sort qui s’abat sur Toulouse ? Après Jelonch, c’est Emmanuel Meafou qui inquiète. Lui aussi pourrait manquer le début de la compétition. Au genou, la même rengaine. Sera-t-il remplacé par le Montpelliérain Paul Willemse, comme la rumeur l’annonçait ?

Le banc d’essai, un lieu de révélations ?

N’oublions pas que l’absence d’un joueur est souvent le marchepied pour un autre. Roumat, le novice, aurait-il été convoqué sous d’autres cieux ? Fabien Galthié y voit peut-être l’occasion de tester de nouveaux profils, d’ouvrir son éventail de choix. Car oui, en rugby, tout est possible : les blessures, les forfaits, les surprises, voire les révélations.

La chute des uns, l’ascension des autres

Les situations comme celles-ci évoquent un adage du sport : quand une porte se ferme, une autre s’ouvre. Si Jelonch et peut-être Meafou laissent leurs places, d’autres les prennent avec l’envie de marquer l’histoire, leur histoire, avec le maillot frappé du coq. Pour Roumat, l’occasion est à deux pas, à lui de la saisir et de nous faire rêver.

 

Photo : Icon Sport