XV de France : La guerre des ailes

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Posté par Charles le 7 avril 2010
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D.R.

Le Tournoi 2010 a, outre offert un neuvième grand chelem aux Bleus, révélé le secteur de l’équipe le plus concurrentiel en vue du Mondial 2011 : Les ailes.

Que voulez-vous ? Il y a certains postes, ou, sauf blessure fatidique, on sait par avance qui jouera la Coupe du monde au pays du long nuage blanc. Dusautoir, Servat, Nallet, Trinh-Duc, Parra ou Servat seront certainement sur la feuille de match à l’aurée du grand évènement de l’année 2011. En un sens, c’est plutôt rassurant. Voir même déterminant. Une équipe doit avoir des directeurs de jeu bien définis et bien en place si elle veut pouvoir appréhender au mieux ce genre de rendez-vous. D’un autre côté, c’est moins rigolo. Le premier truc vraiment chouette dans un Mondial, c’est l’annonce des trente. ça, c’est kiffant ! Et dur à la fois pour ceux qui n’y sont pas. On ne compte plus les larmes séchées lors de l’annonce de Bernard Laporte en 2007. Le capitaine Thierry Dusautoir était dans la charette (rappelé par la suite pour pallier une blessure). A l’époque, il y avait foule en troisième ligne. Aujourd’hui, il n’y a même pas discussion. Le Black Destroyer sera là, tout comme Harinordoquy et vraisemblablement Ouedraogo ou Bonnaire.
Mais là ou il est encore bien difficile de dire quels seront les heureux gagnants, c’est bien aux ailes.
Marc Lièvremont a démarré son tournoi avec deux « poids lourds » au sens propre, Rougerie et Fall. Le premier ratatiné par un Ecossais, le second pas dans ses baskets, il a relancé Palisson et Malzieu. Pour sortir finalement le petit Andreu du chapeau. Au final, les deux grands gagnants du Tournoi se sont retrouvés être les lutins briviste et castrais. Alors seraient-ce eux, les ailiers titulaires du XV de France ?
Il faudra encore poser la question à Heymans, dont l’essai face au Blacks en juin passe encore en boucle sur YouTube. A Médard aussi, lorsqu’il se sera remis la tête à l’endroit. A Malzieu toujours, qui vaut peut-être mieux qu’un rôle de figurant. A Clerc sans doute, qui ne fut pas loin d’être le meilleur ailier du monde il y a trois ans. A Rougerie et Fall enfin. Les seuls qui ont finalement perdus à Murrayfield, mais qui excellent toujours en club. Enfin, le Top 14 n’est pas à l’abri de la découverte d’une nouvelle pépite. Qui sait ce qu’un Djibril Camara, un Matthieu Nicolas ou un Pierre-Gilles Lakafia peuvent arriver à faire la saison prochaine ?