Ferveur sans limite pour Perpignan : les supporters catalans, « des gagas » selon Azéma

Transferts USAP Perpignan
Posté par Bruno Ibanez le 28 avril 2024

Victoire éclatante et un soutien indéfectible des fans catalans ; ce samedi, l’USAP a écrit une nouvelle page de sa légende. Sur le pré du GGL Stadium de Montpellier, les joueurs de Perpignan ont raflé un précieux succès (25-20), hissant l’équipe à la sixième place du Top 14, siège de dernier qualifiable pour les phases finales.

Ce n’était pas qu’un match, c’était une communion vibrant au rythme des chants et des couleurs de près de 5.000 amoureux des Sang et Or.

Une escorte extraordinaire pour des joueurs sublimés

Les supporters de l’USAP ont démontré ce weekend qu’ils étaient bien plus qu’un douzième homme. Les images de leur accueil triomphal, avec fumigènes et chants, témoignent d’une passion qui transcende le sport.

« Je n’ai jamais vu ça de ma vie, c’était incroyable »

Louis Dupichot

Ne cachait pas son admiration Louis Dupichot, arrière de l’USAP, stupéfait par l’ambiance mise en place par ses aficionados.

« C’est le meilleur public de France »

L’implication des fans catalans durant la partie a été un atout considérable, notamment lorsque l’USAP, en infériorité numérique, a résisté aux assauts de Montpellier. Kilian Galletier, 3ème ligne de Perpignan, exprime sa fierté :

« C’est le meilleur public de France, on est fier de les avoir avec nous. »

Kilian Galletier

Franck Azéma et la folie catalane

Une victoire et une communion avec les fans qui ne laissent pas indifférent Franck Azéma, le manager de l’USAP. Dans un élan de sympathie évidente, il clame :

« Ce sont des gagas, mais c’est pour ça qu’on les aime et les joueurs se nourrissent de ça. »

Franck Azéma

Cette déclaration d’amour ne fait qu’ajouter à l’euphorie ambiante.

Le technicien catalan reconnaît aussi que ses joueurs n’ont pas lâché prise face à une équipe montpelliéraine marquée par un déficit de confiance. L’USAP a su absorber la pression, et Azéma de souligner, non sans prudence, que le maintien n’est pas encore mathématiquement acquis.

Avec seulement quatre matches restants, la course vers le Top 6 est relancée. Perpignan ne rêve plus seulement de survie dans l’élite, mais commence à envisager la phase finale avec sérieux et humilité.

Azéma le martèle : ce parcours est celui d’une équipe qui puise sa force dans l’amour de son peuple, toujours plus passionné, toujours plus « gaga ». L’USAP avance, portée par un territoire, un public et des valeurs qui semblent indestructibles.

Y a-t-il une limite à cette folie douce ? Rien n’est moins sûr, mais une chose reste acquise : Perpignan vit une histoire d’amour avec son rugby, un récit qui s’écrit chaque semaine avec la même vigueur et la même ferveur.

Une histoire de « gagas », peut-être, mais surtout une histoire de fierté et de coeur.