Dimitri Szarzewski : Le calvaire méconnu des héros du rugby

Transferts Racing 92
Posté par Bruno Ibanez le 17 avril 2024

L’ancien talonneur et aujourd’hui entraineur adjoint du Racing 92, Dimitri Szarzewski, nous ouvre les portes sur les difficultés physiques que ses années sur les terrains ont semées dans son quotidien, même cinq ans après avoir suspendu ses crampons.

Partageant son expérience avec Actu Rugby, le « Tsar » nous livre une confession à cœur ouvert .

L’aveu bouleversant d’un guerrier

L’ex-international français, fort de ses 83 sélections et connu pour sa détermination, révèle le revers de la médaille d’une vie de sacrifices pour sa passion du rugby.

Il décrit avec sincérité l’épreuve qu’a représentée sa fin de carrière, tant sur le terrain qu’en dehors :

« Je ne pouvais plus mettre un pied devant l’autre ».

Dimitri Szarzewski

Szarzewski parle des jours où la douleur infligeait un ultimatum à son corps, rendant toute action quotidienne morose et pénible, et avoue avoir du mal encore aujourd’hui à vivre sans cet encombrant compagnon qu’est la douleur.

Du rêve à de perpétuelles souffrances

Szarzewski ne regrette rien, malgré l’impôt corporel payé pour ses années en première ligne. Il explique cette résilience par l’amour du jeu et la volonté de laisser une empreinte indélébile dans le monde du rugby :

« Je prfèrais faire le match de trop que d’avoir des regrets ».

Dimitri Szarzewski

Un combat constant contre la douleur, qui se traduisait par des jours d’intense récupération pour être apte le jour J, démontre à quel point la pression de performer peut coûter cher.

Un corps marqué par la compétition

Les séquelles de Dimitri Szarzewski ne se résument pas à des douleurs persistantes, mais également à une série d’opérations indispensables pour continuer à jouer : sept interventions chirurgicales au total, et un corps qui exige désormais une routine de renforcement musculaire pour supporter la vie après le sport d’élite.

Il cite même une réduction volontaire de la mobilité de son cou pour prolonger sa carrière, un choix lourd de conséquences qu’il assume pleinement.

Le rugby, une passion avant tout

Malgré les obstacles, Dimitri Szarzewski voit son parcours teinté d’une certaine positivité grâce au sport qu’il aime tant. Il souligne les joies et les relations humaines que sa carrière lui a accordées et assure qu’il recommencerait sans hésiter.

Désormais, Szarzewski se consacre à guider les nouvelles générations, alliant son expertise tactique à une leçon de vie sur la réalité physique exigeante du rugby.

Une histoire qui, sans nul doute, inspirera tout un chacun à mesurer l’engagement nécessaire qui se cache derrière les lumières des stades.