Toulouse : Quel avenir pour Jauzion ?

Jauzion2 (Fred Guin) 1
Posté par redac le 19 novembre 2012
Jauzion2 (Fred Guin) 1
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Frédéric Guin

L’ancien International Français, Yannick Jauzion, en fin de contrat avec le Stade Toulousain, peine à retrouver une place de titulaire depuis le début de saison. 

Serait-il en train de vivre ses derniers instants dans les rangs du club rouge et noir ? Place à la nouvelle génération. Relégué sur le banc par le jeune Gaël Fickou, ainsi que par les deux revenants Yann David et Florian Fritz, l’immense trois-quart centre aux 73 sélections pourrait se poser des questions quant à la poursuite de son aventure avec le Stade Toulousain. Après 10 années passées dans les couloirs d’Ernest Wallon, ce colosse de 34 ans aux dimensions impressionnantes (1m93 pour 107kg) n’apparait plus comme un joueur incontournable aux yeux de ses entraîneurs Guy Novès et Jean-Baptiste Elissalde. Depuis le début de saison, le Tarnais a seulement disputé 6 rencontres en 11 journées de Top 14. Des performances peu convaincantes lorsque l’on voit le palmarès impressionnant de cette légende du rugby Français.

Stop ou encore ?

Ce joueur expérimenté au tempérament de leader pourrait-il être tenté de se relancer ailleurs qu’au Stade Toulousain ? Un parcours professionnel abouti, un charisme incontesté et un vécu des plus complets, l’emblématique centre stadiste a un choix à faire : continuer ou arrêter ? S’il décide de mettre un terme à sa carrière, il pourra partir la tête haute. En revanche, s’il choisit de continuer, l’indéboulonnable Yannick Jauzion pourrait faire le bonheur d’une autre cylindrée de ce Top 14 à l’issue de la saison prochaine. Un éventuel retour au Castres Olympique déjà intéressé par son profil l’an dernier est-il envisageable ? Un tout autre défi chez les Agenais ou Bordelais en cas de maintien peut-il être une bonne option ? Quoiqu’il en soit, le natif de Castres laissera une trace indélébile dans les annales du grand Stade Toulousain et du rugby Français.

Jauzion doit-il continuer ? C’est notre débat.

Adrien Manavella