Dans l’éclat des festivités, c’est un Alexandre Roumat euphorique mais lucide qui s’est confié au cœur du Capitole. L’homme aux trois titres en deux ans dépeint un futur où le Stade Toulousain ne cesse de rêver plus grand. Un doublé Champions Cup et Top 14 qui grise autant qu’il engage le troisième ligne à repousser les limites.
« Une ambition qui ne faiblit pas »
Dans le vif du sujet, lors d’une conférence de presse post-victoire, datée du 29 juin 2024, Alexandre Roumat revient sur le doublé historique de son équipe.
« Je suis très heure le plus permettre »
Alexandre Roumat
Se lâche-t-il, insistant sur cette sensation d’incrédulité mêlée au bonheur intense de la victoire. Mais le joueur rappelle l’importance de ne pas banaliser ces triomphes – chaque titre est gagné, pas donné.
Une finale record, entre réalité et euphorie
Roumat rit de cette nuit quasi blanche qui a suivi l’écrasante victoire de Toulouse contre Bordeaux, 59-3. Une finale de Top 14 qui s’inscrit dans les annales, pas tant par l’écart que par l’aboutissement d’une saison « lourde et ch***ante à porter », selon ses termes. Pourtant, aucune trace de regret dans ses mots, seulement la fierté d’une équipe qui n’a jamais cessé de croire en sa stratégie.
Après l’effort, la récupération
L’heure est à la célébration, mais déjà Alexandre Roumat songe à la régénération. Couper avec le rugby, c’est se donner le droit de savourer pleinement les fruits d’une longue saison. Des vacances pour revenir encore plus affamé, car, pour le Stade Toulousain, l’appétit vient en soulevant le Brennus.
Le poids du Brennus, symbole de l’engagement toulousain
La discussion dérive sur le bouclier de Brennus, ce trophée devenu un ami encombrant mais tellement désirable. Plus lourd que l’an passé ? Un sourire complice glisse sur les lèvres de Roumat qui y voit le symbole du travail réalisé, du poids des ambitions et de la détermination sans faille de son club.
En somme, Alexandre Roumat et le Stade Toulousain tracent leur sillon dans l’histoire du rugby, un titre après l’autre. Et ils n’ont pas fini de nous étonner. Car à Toulouse, le rêve de gloire se conjugue toujours au présent, et chaque Brennus soulevé promet d’avoir des frères.
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